La pente d'une toiture joue un rôle fondamental : elle garantit la bonne évacuation des eaux de pluie et évite les surcharges dues à la neige. C’est un point technique majeur qui impacte directement le coût du bâtiment.
Le saviez-vous ? Plus le pourcentage de pente d’un bâtiment est faible, moins le bâtiment est soumis au vent.
D’un autre côté, une pente trop importante peut générer des surcoûts inutiles en obligeant à surdimensionner toute la structure métallique.
Quelle pente minimum selon la région ?
Dans les régions très pluvieuses, comme les zones tropicales ou côtières, il est recommandé d’adopter une pente entre 10 et 20%. Cela limite les risques de stagnation d’eau, d’infiltrations ou de corrosion rapide des tôles. Découvrez nos tôles tropicalisées adaptées au bord de mer.
Dans les régions froides ou enneigées, comme les zones de montagne ou en altitude, la pente doit être encore plus importante. On vise généralement entre 15 et 20%, afin de favoriser le glissement de la neige et d’éviter toute surcharge sur la charpente.
Dans les zones sèches ou tempérées, où les précipitations sont modérées, une pente de 10 % à 15 % reste adaptée. Elle suffit pour évacuer les eaux sans compromettre la stabilité de la toiture.
Sélectionner le bon pourcentage de pente dès la conception
En plus du climat général, l’implantation précise du bâtiment joue un rôle important dans le calcul de la pente, notamment en zone V2NA2.
Pour un bâtiment en tôle bac acier implanté jusqu'à 260 mètres d’altitude, une pente minimum de 9% est requise Cette même pente peut s’appliquer aux constructions situées au-delà de 400 mètres d’altitude.
Cependant, dès que l’on dépasse les 650 mètres, voire les 850 mètres d’altitude, toujours en zone V2NA2, la pente est portée à 25% (dans nos gammes standards). Cette exigence permet de mieux gérer la charge liée au vent et à la neige, qui devient plus importante avec l'altitude.
Prendre en compte l’implantation géographique dès la conception est donc essentiel pour garantir la sécurité, l’étanchéité et la conformité du projet. Découvrez les zones d'implantation.
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Que dit la norme 40.35 sur les fixations d'une couverture en tôle ondulée ?
Le couturage des recouvrements longitudinaux est réglementé selon la pente de la toiture et l'entraxe des pannes. D’après le DTU 40.35 §6.1.5, si la pente est inférieure à 10 % et que l'entraxe entre les pannes est inférieur ou égal à 2 mètres, une vis de couture doit être posée à mi-portée pour assurer la tenue des plaques.
En revanche, si la pente est supérieure ou égale à 10%, et que l'entraxe reste inférieur ou égal à 2 mètres, aucun couturage n’est exigé.
Respecter ces règles garantit la stabilité des plaques en cas de vent ou de dilatation thermique, tout en optimisant la durabilité de la couverture.
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Il est essentiel d’adapter la pente au climat local et au type de tôle ondulée. Il faut aussi penser au bon écoulement des eaux, avec un système de chéneaux (gouttières) et d’accessoires de finition.
Respecter la pente minimum recommandée, c’est garantir une toiture fiable et durable dans le temps.
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